Avec la déclaration universelle des droits des humains qui se synthétise dans son premier article par 3 mots - liberté - égalité - fraternité, chacune et chacun de nous aspire à les vivre dans sa quotidienneté. Ces trois mots construisent en nous cette recherche permanente de dignité, ce 4 ème mot exprimé aussi dans l'article premier.
Comment ces 4 mots expérimentés, échangés dans la vie quotidienne vont venir soutenir ma recherche perpétuelle d'enrichissement humaniste et combler la satisfaction de mon intérêt personnel ou de mes désirs intérieurs ? Toute l'éducation repose donc sur l'expérimentation perpétuelle que doit vivre chaque personne par le tâtonnement, l'expérience , la confrontation des réussites et des échecs et la formalisation de ses acquis pour construire ses propres connaissances. De l'humus de mes histoires de vie je jardine mon présent avec les 3 outils que sont -liberté - égalité - fraternité pour élaborer les fruits internes de ma dignité.
Chacune et chacun de nous, arrivés par hasard sur cette Terre a -t-il ces 3 outils à sa disposition. NON. Libre, il ne l'est pas.
Il est dépendant dès sa naissance d'organisations sociales multiples qui lui applique de fait, une domination. Il ne possède pas le droit de poser les pieds sur cette terre sans avoir à justifier son droit d'y poser ses 2 pieds. Il n'est pas ou ne nait pas propriétaire de son espace vital qui est la Terre, l'espace , le sol, l'endroit, sauf pour les celles et ceux qui naissent avec des cuillères en or dans la bouche. Bien sûr en France il y a le droit du Sol à la naissance mais quel Sol ? Sur cette Terre, dans le monde comme en France, c'est un Droit vide de sens vu le droit inaliénable de la propriété qui donne de fait aux possédants ou esclavagistes et colons dans l'histoire le droit d'autoriser à y vivre, à habiter ou s'activer moyennant esclavage ou rétribution de l'accès dans le meilleur des cas.
Ne serait-il pas imaginable que ce droit soit un droit d'accès inaliénable à la TERRE pour toute naissance d'une personne physique au Monde, administrée en coopérative citoyenne sous la mission de l'Unesco.
Ce droit pourrait être par exemple un droit inaliénable d'user de la terre dès toute naissance d'un être humain régit par une inscription dans une organisation coopérative mondiale humaniste à inventer ( 1 personne- 1 voix) .
Imaginez que tout petit être humain qui arrive sur terre dispose à sa naissance un certificat nominatif lui indiquant qu'il est membre de l'humanité et lui confère par titre libellé ( la part sociale coopérative internationale) un droit à vivre sur tout espace minimum exprimé en m² de terre qu'il pourra user dans tous les endroits de cette planète qu'il entend utiliser pour construire la plénitude de sa personnalité.
Ce titre coopératif international nominatif permettra à toute personne d'avoir le droit de se déplacer à sa guise de sa naissance à sa mort, sur toute la surface de la terre sans avoir à se justifier d'être nomade, migrant ou autre ou même d'être sédentaire de là où il vit. Ce droit personnel de vivre en pleine conformité avec les valeurs portées par l'article 1er de la déclaration universelle des droits des humains devient supérieur au droit citoyen qui dépend de l'appartenance administrative à un pays. Par ce modèle toute mobilité devient possible et tout esclavage devient impossible.
la littérature : pratique humaine où la mise en forme du message l'emporte sur le contenu. OK. En quoi l'esthétisme apporte une valeur à la littérature avec un contenu criminel ? Si le contenu écrit est de la lie et rature,l'intelligence des agencements de mots ne change rien.
Si, la clé des champs est une source....
Oh ! combien de miséreux, combien de migrants
qui sont partis vers des terres lointaines
laissant tout et cherchant désespérément
à rejoindre des lueurs plus sereines
SDF , nomades, rien ou "sans-dents"
sous nos yeux se démènent
Oh combien de temps combien d'encore
laisserons nous sournoisement ces "sans"
cheminer dans les rues et les ports
sans leur donner le moindre arpent
afin qu'ils puissent reposer leur corps
et vivre selon leur quête évidement
Oh Combien de décideurs combien de dirigeants
faudra-t-il affronter en robin et rebelle
pour espérer accueillir ici et maintenant
ces personnes sur une moindre parcelle
et leur confier un avenir en présent
comme une fleur en guise d'étincelle
Oh, combien de révoltés, combien de résistants
faudra-t-il dénombrer en indignés
pour espérer voir tous ses biens pensants
arrêter de clamer en toute sérénité
qu'un pays ne peut recevoir tous ces indigents
qu'ils soient bannis de toute humanité
OH combien de comptes, combien de bilans
faudra-t-il analyser et reformuler
pour écrire qu'un emploi contre argent
n'est pas une charge mais un chiffre à partager
les citoyens ne sont pas des variables d'ajustement
et encore moins les esclaves d'un veau d'or, le marché
Oh combien d'écrits, combien de penseurs
devront encore alignés leurs mots
pour éteindre définitivement cette rumeur
et dire que ces gens avec tous leurs maux
sont las des causes dues aux spéculateurs
et que la terre est à tous, pour tous, bellissimo
.........la permaculture et la culture sont les deux seuls ruisseaux
qui se conjuguent au présent pour créer la monnaie sociale
utile aux citoyens du monde. La bourse ne crée pas la vie.
A toi Victor Hugo, à toi Jean Jaurés à toi André Gorz
et tant d'autres que beaucoup ont oublié.
il était une fois une goutte d'eau qui se posait la question à quoi elle pouvait bien servir. Un puissant dit prononça un jour une théorie et si tu savais ruisseler ? Elle se dit pourquoi pas. Et c'est là que l'histoire commence
Avec son habit de conteur
il donnait du baume au cœur
aux enfants rassemblés,
coquelicots, dans un champ de blé
Chers à Gaston Couté,
les mots dans sa bouche
s"étalaient là, bien en couche,
rouges, pour peindre l'indigné
De l'âme paysanne rugueuse
arrachée au milieu des chardons,
il a effeuillé la tendresse tortueuse
pour tisser le fil du pardon
Eux ces gens de la terre
qui de leurs mains caleuses
s'acharnent contre le pot de fer
pour changer la misère en gueuse
Les coquelicots rouges
ne se fanent jamais,
au moindre vent, ils bougent
poèmes et paroles de grand dadais
Si tu le rencontres, soi-disant, là-haut
dis lui bonjour en argot
enveloppez vous dans vos paletots
et buvez un grand verre de vin chaud
Nous, nous restons là, au bord du chemin
la tête courbée pour laisser passer le chagrin.
Encore un qui part vers son nuageux destin
et personne qui nous revient
Allez salut Paul et à bientôt sûrement
pour d'autres vers assurément
en attendant
à côté de ton arbre, encore plant
Synthétique Notre dame de hollande
je ne vous salue pas les ailes pour l'ouest
les croissants pactisent avec vous
vous voulez vous envoyer en l'air
et les zadistes et opposants le fruit de vos sublimes bêtises
empêchent vos exubérants fantasmes
Synthétique notre dame de hollande
en Marianne de notre satanée république
qui donnez des ordres appliqués par la force
sans droit, dans ces temps d’état d'urgence
détournez leurs ailes en moulin à vent
ils ont oublié l'âme de la chouannerie
ou le refus de se plier à l'exigence du dominant.
R'amen les à la rébellion.
A notre très haut
Notre père virtuel qui voguer dans les cieux
sans avions et sans ailes
faite en sorte que votre fille la terre
respecte la vie dans toutes ses dimensions
qu'elles soient, bactéries, insectes, poissons,
oiseaux, plantes, arbres et animaux.
Que ta volonté suprême invite ici ou ailleurs
tous les colonisateurs de croissance
de cieux pollués toujours plus hauts
à redescendre sur cette terre où l’infiniment petit
est plus important que l'infiniment grand.
Tu nous soumets sans cesse à la tentation
délivre nous de cette obsession
en envoyant une apparition bien céleste
à l'image de celle de la fin du Crétacé
une météore pour expier nos dinosaures expansions
croyants, ils se pâment dans l'invincibilité
ils vont découvrir ce que veut dire humilité
R'amen -les à l'universalité.
A toi, Jean Marie Pelt,
Pour beaucoup d'entre nous, tu as été l'abeille infatigable qui a apporté le pollen de la conscience à la ruche humaine. Tes petites histoires concrètes sur la vie des animaux, des plantes et des insectes ont révélé les plus fabuleux oratorios sur la diversité, la complémentarité, la connivence et la coopération entre Nature et Humanité.
Tu pars butiner sur les immensités célestes de nos ancêtres au moment où la haine, l'ivraie de l'inconscience et de l'intolérance envahit nos espaces publics, communautaires , nos bois et nos vallées. Tu vas nous manquer. Heureusement , il nous reste tes écrits et tes enregistrements avec Denis Cheyssoux pour cuisiner nos esprits en quête de liberté, d'égalité et de fraternité dans ce grand faitout universel.
Maintenant il va nous falloir se pencher sur les algues marinières « très brunes » qui envahissent la mare de l'humanité en asphyxiant les nénuphars colorés de l'universalité. Bien à toi là où tu es et un grand merci.
Du chant des partisans au champ de l'urgence
Dans l'urgence, l'état des peuples ou personnes est négligeable, par contre, pour toute personne ou peuple il est déconseillé de négliger l'urgence de l'Etat. Tout peuple ou personne doit obtempérer sur le champ, sinon, c'est le chant du peuple qui fermente la résistance en droits des personnes.
Paroles de Cicéron, Empereur du Triangle des Bermudes et récipiendaire d'un Point carré sur fond rose.
s
L'espérance du malgré-vous !
Combien de morts, combien de vies brisées
combien de carnage faudra-t-il? encore compté
Combien d'hommages rendus aux victimes
rien ne peut réparer nos blessures intimes
pour fleurs en mémoire j'écris cette page
avec ma haine comme crayon de paix en hommage
victimes, elles le sont et le resteront
vivants alors que fait-on ?
la barbarie est intrinsèque à l'humanité
fermer ses ressentis devient synonyme de culpabilité
Parents, entourage familial
et entourage de proximité amical
de ces fanatiques criminels et moussaillons barbares
je devine vos esprits hagards
Leurs gourous assoiffés de pouvoir suprême et de sang
en frelatant une religion les entraîne vers le néant.
Il faut couper les ressources à tous ces états ou gens là
qui érigent, instaurent ou pratiquent en lois, la charia.
Liberté, égalité et fraternité sont les seuls principes
pour que tous états et personnes à l'Humanité participent
J'imagine vos questionnements
Qu'avons nous fait malencontreusement?
pour qu'ils sortent de toute humanité
et transgressent l'esprit de la fraternité.
Malgré nous! sûrement vous n'y être pour rien
malgré tout, c'est vous qui pouvez tisser encore les liens
on ne peut pas balayer les siens je le comprend
mais ne rien faire entraîne votre assentiment
Ne laissez pas agir sans rien dire
votre honneur est d'éviter le pire.
je devine vos internes déchirures
mais parler, écrire, avertir c'est donner espoir à l'Humanité future.
vous vivez en malgré nous des complicités
transformer les en volontés de dignité
Alors vous changerez le malgré nous en malgré vous.
Malgré la haine j'espère
J'associe à ma minute de silence pur
1 minute de lecture
pour réfléchir
et ensemencer notre devenir
Découvrez la philosophie de l'association et entrez en contact
cooperationssolidaires@gmail.com
http://fr.calameo.com/read/000265133a475be69df6f
Ecouter chaque brin d'herbe pousser
Harmoniser les expériences
Pour jouer de nouvelles musiques sociales
POUR que le faire soit le germe du savoir par le savoir-faire pour évoluer en qualité de personne et échanger en réciprocité.
dit autrement
le faire est l'humus du savoir, avec comme activateur biologique le savoir faire. C'est çà le compost social, le fertilisateur de la socialisation et de la promotion sociale en vue d'atteindre le droit pour chacune et chacun de la liberté, de l'égalité et de la fraternité
Créée en 2012, Hamosphère est un regroupement associatif d’acteurs aux compétences complémentaires (architecte, juriste du droit de l’environnement, technicienne environnement, accompagnateur coopératif et solidaire) qui propose des outils d’accompagnements coopératifs et des solutions d’aménagement du territoire flexibles et réversibles pour dynamiser les territoires ruraux et périurbains. L’association Hamosphère coopère avec des équipes pluridisciplinaires et expérimentées, connectées à un réseau de professionnels de l’écoconstruction, d’universitaires et d’acteurs institutionnels et socioéconomiques.
LA GENÈSE
Les zones rurales et périurbaines font l’objet de forts enjeux économiques, sociaux et environnementaux : dépression économique et démographique, mal logement, besoin de préservation et de protection des zones agricoles et naturelles, besoin de reconstruction de lien social. De plus, aujourd’hui, avec l’urbanisation croissante, l’équivalent de la surface d’un département tous les dix ans disparaît sous le béton ou l’asphalte (source/association Terre de Liens). Malgré les efforts des collectivités pour tempérer ce phénomène, il est nécessaire de proposer des alternatives complémentaires. L’aménagement de nos territoires doit s’adapter aux besoins changeants et aux enjeux futurs de notre société.
Les besoins de mobilité sont réels (mobilité de travail, mobilité d’espaces de vie, mobilité culturelle, etc.) pour permettre à chaque personne de trouver sa place (rareté de l’emploi, de la terre, du logement, etc.). Ces besoins de mobilité sont aussi à mettre en lien avec les effets que nos organisations de vie engendrent sur les territoires (artificialisation des terres, croissance des besoins énergétiques, rareté des matières premières, etc.).
A la manière de l’économie qui ambitionne d’être humaine, sociale et solidaire, elle doit aussi devenir circulaire aujourd’hui. L’utilisation d’un espace pour développer des activités et/ou se loger, doit évoluer de manièr éphémère et réversible (en complément de la densification pérenne des aires urbanisées). Cette utilisation dépend avant tout d’un droit d’usage des sols et non d’un droit de construire attaché à la notion de propriété qui bloque tout retour à l’utilité primaire des sols. Ainsi, si nous occupons un espace pour y vivre un moment, créer une dynamique locale basé sur des circuits courts, il doit pouvoir revenir à sa mission d’origine.
Cette approche intégrante et à haute capacité d’adaptation donne le gage d’un aménagement sur le territoire, plus respectueux de la biodiversité, de l’Homme et de son devenir socio-économique. Nous travaillons à rendre l’aménagement du territoire adaptable et cohérent avec une société en pleine mutation.
http://hamosphere-cooperation.org/
7 rue de la Pelleterie 49124 Le Plessis Grammoire 06 24 92 79 84
Pour 12 euros de souscription à cette nouvelle « la substantifique moelle de la dignité humaine » vous permettez 15 mn d’emploi manuel en fabrication, édition et distribution de chaque exemplaire à des salarié(e)s de l’association entreprise d’insertion Clic’n puces De plus, vous allez soutenir un projet la manufacture salariale locale, (voir la 3ème de couverture de l’extrait), pour créer des emplois manuels salariés plus durables pour les personnes en difficultés. Vous devenez ainsi, producteur d'energies sociales partagées.
Copiez le lien pour lire un extrait,
https://www.calameo.com/books/00026513342a327583697
Vous êtes invités à être soutien direct par la souscription d’un exemplaire personnel ou à être parrain et marraine en souscrivant au moins deux exemplaires pour offrir, gratuitement ou moyennant contribution partielle ou totale, cette nouvelle à des proches, des amis, des collaborateurs, des adhérents, des administrateurs, des clients, des usagers, des bénévoles, via le bulletin de souscription ci-dessous.
Cette offre est un appel à partenariat ouvert en permanence et non défini dans le temps. Votre aide peut aussi, simplement passer par une rediffusion de ce texte par mail (Par 2, 5, 10, 15 contacts) auprès de vos amis ou relations et dans vos réseaux sociaux. Nous comptons sur l’effet papillon ou bouche à oreille. Même cette forme sera pour nous, un coup de main. Merci à l’avance.
Café citoyen, Dans le cadre du forum "Changer l'économique: Faut-il dire adieu à la Croissance?" du Vendredi 24 janvier 2014, Les Champs Libres RENNES, en partenariat avec le magazine Alternatives économiques et l’Association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses).
Le débat "L'économie au service du citoyen" avec Éric Brehin et Émile Beucher animé par Pierre Maura est en ligne.
http://t.co/d6v5yrSPLk #ChangerEco
Ou
https://soundcloud.com/leschampslibres/l-conomie-au-service-du
Vous pouvez aussi revoir les conférences
http://www.leschampslibres.fr/les-champs-libres/evenements/rencontres-et-debats/adieu-croissance/changer-l-eco-revoir-les-conferences-du-forum/
L'économique au service de du citoyen, Avec Éric Bréhin et Émile Beucher par Les Champs Libres est distribué sous licenceCreative Commons Licence .
Café citoyen, Dans le cadre du forum "Changer l'économique: Faut-il dire adieu à la Croissance?" du Vendredi 24 janvier 2014, Les Champs Libres RENNES, en partenariat avec le magazine Alternatives économiques et l’Association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses).
Le débat "L'économie au service du citoyen" avec Éric Brehin et Émile Beucher animé par Pierre Maura est en ligne.
http://t.co/d6v5yrSPLk #ChangerEco
Ou
https://soundcloud.com/leschampslibres/l-conomie-au-service-du
Vous pouvez aussi revoir les conférences
http://www.leschampslibres.fr/les-champs-libres/evenements/rencontres-et-debats/adieu-croissance/changer-l-eco-revoir-les-conferences-du-forum/
L'économique au service de du citoyen, Avec Éric Bréhin et Émile Beucher par Les Champs Libres est distribué sous licenceCreative Commons Licence .
L’économie au service du citoyen Par Emile Beucher
Un (e) citoyen(ne) pour vivre en ETRE libre, responsable et autonome doit pouvoir subvenir à ses besoins essentiels et échanger ses richesses avec les autres pour développer sa singularité. C’est cela l’économie citoyenne/ si on reprend l’étymologie du mot, c’est La loi ou l’organisation ou les règles que je me donne ou partage pour organiser ma vie citoyenne. Le cadre juridique qui permet cette économie est fixé depuis 1789, il donne à tout ETRE humain un droit personnel d’existence singulière « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ». Donc tout modèle d’organisation économique individuelle, collective, sociale, entrepreneuriale, etc..., doit avoir pour objectif et primauté la construction et l’existence effective de ce droit personnel.
L’incidence de ce premier article de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 repris dans le premier article de la déclaration universelle des droits de l’homme « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité », pose de fait une exigence en terme de finalité, c’est l’ETRE Humain ou la personne en droit qui prime et non le modèle.
Donc, il n’y a plus de question à trancher, l’économie en terme de système d’organisation, loi, règle, doit être au service du citoyen sur le lieu de vie de cet ETRE Humain ou de cette personne, du familial, au local et par voie de conséquence au mondial sur cette planète. Ceci veut dire que tout organisateur d’économie ou responsable d’organisation économique du familial au global en passant par le local quelque soit la forme sociale et entrepreneuriale a comme devoir de faciliter, d’aider, de coopérer à l’avènement, à l’existence de cette singularité : la citoyenneté de chaque personne.
On le voit bien, il y a encore beaucoup de chemins à défricher pour espérer courir en personne libre vers cette destinée singulière de la personne humaine. En reposant ce principe fondamental que l’économie est bien au service du citoyen, il devient obligatoire pour toute organisation qui prétend être économique et sociale d’évaluer sa pertinence, son efficacité là où elle exerce sa mission.
Si l’évaluation nous démontre que cette mission n’est pas remplie, il faut trouver d’autres modèles qui permettent l’avènement de cette citoyenneté.
Ce qui est sûr, il n’existe pas de modèle tout fait et ni de modèle parfait. Par contre nous, humains nous avons des outils qui doivent permettre de mieux entreprendre et d’évaluer nos actions. Nous avons inventé le calcul, l’addition, la soustraction avec ses déclinaisons, la multiplication, la division pour simplifier et diverses méthodes mathématiques, mais nous avons aussi, l’aide de cette trouvaille du zéro, qui nous a permis de construire le pourcentage. C’est ce dernier qui nous permet d’évaluer nos valeurs de partage et de développement entre citoyen(ne)s.
Si on regarde aujourd’hui dans nos organisations comment se développe ou se partage avec tout ce qui permet à une personne de vivre sa citoyenneté, (ce que l’on appelle les richesses naturelles ou produites par toutes et tous pour subvenir aux besoins humains) il y a de quoi tomber de sa chaise. Les mots pour expliciter et entreprendre la citoyenneté sont aussi des remèdes pour guérir les maux de nos sociétés.
D’abord en matière de partage. Partager c’est prendre sa part, sa partie et seulement sa part puis laisser aux autres le reste des parties et c’est aussi prendre part avec l’apprentissage de la part-icipation.
En matière de développement. Développer c’est d’une part se désenvelopper (s’émanciper) et d’autre part c’est choisir sa croissance, qui de strictement quantitative devient qualitative.
Nos modèles économiques usés reposent encore aujourd’hui sur des actions de faire de l’économique avec des variables d’ajustement ou de l’aménagement (a étant privatif, sans ménager les gens ni les territoires). Ils asservissent toujours les citoyennetés. Les modèles à venir, seront de faire de l’économique à partir du social (coopérer avec nos richesses humaines) et de l’écologique (user et non exploiter des ressources communes et les rendre réversibles, réutilisables). Ils devront aider à émanciper les citoyennetés.
Donc aujourd’hui en appui sur mes expériences sociales, paysannes, bio, industrielles, environnementales et culturelles j’ai toujours recherché à construire des actions qui participent à construire cette citoyenneté.
J’en retire deux règles d’organisation sociale qui reposent sur le pourcentage.
Avec le pourcentage que nous avons appris à l'école, ce dénominateur commun 100 représente la totalité des productions communes et des ressources naturelles que nous avons à notre disposition ( donc la somme) que nous sommes en capacité de se partager quelque soit la grandeur de la somme. Il faut préciser que nos ressources sont limitées, nous n’avons qu’une seule planète à notre disposition.
La règle du partage. Le pourcentage nous permet d’évaluer comment le partage s’opère en valeur de rapport aux 100 dans chaque système économique et social entre chaque citoyen(ne) pour accéder, concourir à ce qui permet son existence singulière. Le partage peut-être inégal à la condition démocratique qu’il permette à chacun de nos semblables de vivre pleinement leur singularité citoyenne au regard des possibilités que peut offrir l’organisation sociale de leur territoire de vie (du local au mondial). Le minimum vital doit devenir un minimum citoyen validé, accepté, sinon il y a obligation pour toute organisation économique et sociale (article 1er déclaration universelle des droits de l’homme) d’établir une égalité plus juste envers le citoyen(ne) le plus démuni ou fragilisé.
La règle du développement. Se développer n’est pas croitre en économie citoyenne, donc passer d’un pourcentage de 100 à 110, mais de permettre à chaque semblable de mieux utiliser son potentiel humain ( être plus efficient) pour faciliter l’évolution de sa singularité citoyenne pour mieux s’épanouir et s’affranchir de toute pénibilité. Il y a donc par effet d’efficience, changement dans la clé de répartition des sommes qui contribuent à l’évolution des organisations nécessaires à la production de tous les besoins. Les 100 doivent se répartir différemment au regard de l’efficience des organisations économiques et sociales. Se développer c’est accepter de changer nos organisations économiques et sociales par une répartition équilibrée et démocratique des sommes productives utiles à l’ensemble des concitoyen(e)s. Se développer c’est donc changer les clés de répartition de nos obligations organisationnelles (répartir autrement l’organisation des 100) pour produire ensemble nos besoins.
En conclusion, il y aura-t-il croissance ou décroissance pour l’humanité.
Les ressources naturelles sont limitées donc la nécessité de partager l’accès et d’en préserver la source sera inévitable. Voir l’ouvrage d'Yves Charles Zarka, "L'inappropriabilité de la Terre. Dans la limite de ces ressources et de leur réversibilité pour préserver notre habitat d’accueil, la planète, toute croissance est possible.
L’intelligence humaine est illimitée, donc dans la limite des ressources de notre planète et de nos capacités à assurer leur réversibilité toute croissance est aussi possible.
Si nous ne savons pas opérer par nos intelligences individuelles et collectives à orchestrer l’utilisation des ressources que nous offre cette planète, c’est sûr la décroissance attend les générations futures. Nous serons ce que nous auront su opérer à vivre ensemble. Ce sont nos vraies et réelles limites à notre croissance collective.
Je n’ai jamais vu les arbres atteindre la stratosphère.
Sur un sol pauvre, un arbre n’épuise pas la terre, pour pousser. Il donne d’abord à la terre ses feuilles pour former un tapis d’humus ensuite, il essaie de se développer en construisant une couronne parfaite d’organisation structurelle que l’on appelle le cerne. Avec l’aide du cambium et du liber, chaque année, il forme ce cerne, un véritable cercle si possible sans déformation ou avec le plus d’égalité possible dans l’élaboration de sa circonférence. Son passe-temps, partager ses échanges entre terre et air pour assurer sa propre croissance ? Intelligence non, réalisme, oui, sinon sa croissance est compromise.
Quelque soit sa grandeur croitre pour un arbre, c’est assurer l’équilibre de sa grandeur au regard de son assise qui repose sur l’efficience de chaque cerne annuel bien partagé.
Ainsi la grandeur d’une communauté repose sur l’assise sociale de chaque citoyen(ne).
Trémargat représente ce village des temps futurs à l'inverse de tant de villages bretons qui se sont bâtis sur l'idée des temps modernes de Charlie Chaplin.
Un merci à Loîc Dutay Co-pésident CPIE Nature et Mégalithes pour sa contribution.
Il était une fois un arbre, que des citoyennes et citoyens
Allèrent planter en plein milieu de la place du village
Cet arbre s’appelait l’arbre de la liberté
Fier de cette identité,
Il étala ses racines pour puiser avec ses moyens
Une nourriture parait-il venue du fond des âges
Cette nourriture éternelle, s’appelait égalité
Fier ainsi et émoustillé
Il grandit à la force de son destin
Offrant son merveilleux feuillage
Pour donner en toute fraternité
Son ombre pour hospitalité
Un jour, quand ? On ne sait pas très bien
Un fruit tomba de l’ombrage
Ià, sur le sol, il murmurait ! Je suis un fruit à partager !
Ce fruit, devinez? S’appelle solidarité.
Un hommage à mon ami, Géo le berger des arbres
http://blogs.economie.gouv.fr/les-cafes-economiques-de-bercy/innovdeiz-la-journee-de-linnovation-sociale-a-rennes/
http://fr.calameo.com/books/000265133a475be69df6f
et mon cv pour faire connaissance/
http://fr.calameo.com/books/000265133f9f3fd7abcf6
En France, 50 % du patrimoine servant à la vie des citoyens est détenu par 20 % de la population la plus riche et seulement 7 % est détenu par 20 % les plus pauvres. Ce qui fait que 80 % de la population dépend pour 50 % d’un patrimoine dont elle a besoin pour vivre et évoluer. L’accessibilité subit une rareté et bien souvent un coût d’accès élevé. Ensemble, ce besoin de capital peut devenir commun au fil du temps et irrémédiablement patrimoine associatif commun pour espérer. Ce capital commun doit à terme être le socle d’une pluri-activité partagée par les citoyens et citoyennes sur les territoires capable d’être le terreau de leurs aspirations en vue de leur évolution sociale
Vous souhaitez travailler autrement et vous dirigez vers une économie plus humaine, circulaire, collaborative, inscrivant l’économie sociale et solidaire comme finalité
Vous vous sentez l’âme d’une accompagnatrice ou d’un accompagnateur coopératif, prête ou prêt avec vos compétences sociales et techniques à composer une autre musique sociale, vous pensez que la société doit évoluer vers plus de solidarité, ce concept et cette méthode vous pouvez vous l’approprier.
Toute organisation sociale est une combinaison d’intérêts divergents qui par volonté sociale et technique peut construire plus solidarité. C’est l’exemple même de l’orchestre qui se compose d’une multitude de musiciennes et musiciens et qui combine une approche aigue de chaque singularité de par l’instrument que chacune et chacun joue. Ensemble, par volonté commune de l’œuvre accomplie, ils et elles construisent une harmonie.
Là, ici et maintenant, en poste dans une structure socio-économique, en projet ou en acteur volontaire de l’ESS, vous pouvez participer à jouer cette nouvelle musique sociale. Avec vos instruments, les notes de la solidarité sont à votre portée.
Ce concept d’accompagnement est en partage, il est libre comme l’air et il doit vous permettre de pouvoir respirer. Si vous pensez le maitriser appuyez vous sur cette méthode et si vous avez besoin d’aide Coopérations Convergences Solidaires est à votre écoute
Des sources de contacts à développer
http://www.cncres.org/accueil_cncres
http://www.le-mes.org/La-BDIS-en-region.html
http://rtes.fr/INNOV-DEIZ-l-innovation-sociale-a
http://imaginationforpeople.org/fr/
http://www.commercequitable.org/
http://www.lemarchecitoyen.net/
http://www.reseau-ecobatir.org/
http://www.legrandensemble.com/
http://www.colibris-lemouvement.org/
http://villesentransition.net/
http://bioeconomie.pagesperso-orange.fr/
http://www.oasisentouslieux.org/
http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/agricultureurbaine/Pages/agricultureurbaine.aspx
http://www.taoaproject.org/category/monnaies-locales/
http://www.ressources-solidaires.org/
http://www.agroforesterie.fr/index.php
http://www.afahc.fr/index.html
http://www.institut-economie-circulaire.fr/
http://www.inspire-institut.org/
http://www.les-scop.coop/sites/fr/
http://www.les-scic.coop/sites/fr/les-scic/
http://regiedeterritoire.cnlrq.org/
http://www.lamaisondesbabayagas.fr/
http://www.centres-sociaux.fr/
http://evreetmauges.centres-sociaux.fr/
http://www.habitats-solidaires.fr/
http://unefamilleuntoit44.org/fr/
http://cohabitatsolidaire.org/
http://www.energie-partagee.org/
http://www.scic-energiesrenouvelables.fr/
http://www.compagnonsbatisseurs.org/
http://www.habitat-humanisme.org/
http://www.bretagne-vivante.org/
http://www.eau-et-rivieres.asso.fr/
http://www.reseau-coherence.org/
http://www.boutique-solidaire-bretagne.com/grandpublic
http://www.reseau-entreprendre.org/
http://www.credit-cooperatif.coop/
http://www.autonomieetsolidarite.fr/
http://www.caisse-solidaire.org/
http://www.citoyens-solidaires.fr/
http://eg-pouvoir-citoyen.org/
http://reseauecoleetnature.org/
http://financerlavenir.fnh.org/
http://www.fondation-nicolas-hulot.org/
http://www.lagedefaire-lejournal.fr/
http://www.reseaucocagne.asso.fr/
http://ordisolidairebretagne.org/osb/
http://reseauculture21.fr/amacca/presentation_amacca/
http://www.bioconsomacteurs.org/
http://www.habiter-autrement.org/
http://www.laligue.org/habiter-autrement/
http://www.reseaurepas.free.fr/
http://www.alternatives-economiques.fr/
http://www.yourteco.com/index.php
Aujourd’hui, on m’appelle déchet et la semaine dernière je me suis retrouvé en déchèterie.
Pourtant avant, je portais de bien jolis noms, comme table, buffet, robe, tissu, landau ou guéridon et bien d’autres noms encore très usuels,assiette, tasse et autres. J’ai commencé ma vie par être très désiré et au fil des ans j’ai vraiment répondu aux besoins d’une personne, d’une consommatrice ou d’un consommateur, d’une citoyenne ou d’un citoyen. Mais ce jour est arrivé où je n’étais plus du tout désiré et malgré mes loyaux services, sans m’avertir, on m’a appelé déchet puis on m’a mis au rebut.
En me voyant arrivé, le gardien-valoriste de la déchèterie m’a remarqué de son œil inquisiteur et aussitôt il m’a mis de coté ; et depuis quelque temps je suis en centre de transition à la Ressourcerie de Bain de Bretagne. A vrai dire, malgré la bonne ambiance au sein de la boutique solidaire, je m’ennuie un peu à rester sans rien faire, comme sans utilité au milieu de tous mes amis, les objets du rebut.
Puis vendredi dernier, j’ai eu beaucoup de chance. Des créatrices, ont jeté un œil sur moi et elles viennent de m’annoncer qu’elles ont besoin de moi et qu’elles veulent me redonner une seconde vie.
Quelle chance ! pensez-vous…
Pour moi, ce n’est pas seulement une chance, c’est tout simplement du bon sens. Malgré que l’on m’appelle déchet pour certains, moi je sais que je peux toujours être utile pour beaucoup d’autres. Cette idée, les créatrices la partagent et c’est pour çà qu’elles ont porté attention à mes vraies capacités et un peu à mon charme passé. Je suis fait de bois ou de fer, de plastique ou de carton, de tissu naturel ou synthétique, bref de formes et de matières premières ; et malgré un âge avancé ou disons-le, bien défraichi, mes formes et matières premières sont encore très bonnes. Je dirais, qui plus est, que je peux encore susciter de l’envie. Eh ! Oui, je ne suis pas irrésistible mais réutilisable.
Ces créatrices s’intéressent donc à moi pour mes formes et mes matières premières mais aussi pour mon histoire. Créatrices, elles savent que les objets sont des éléments quotidiens de la culture de chaque personne. Cette culture n’est pas une nature morte, elle est faite de sens, d’une histoire, d’un passé qui se conjugue au présent aux vues d’une histoire future. Elles veulent m’utiliser pour que je puisse devenir un objet unique, un objet de culture, un objet d’histoire pour elles, qui participe avec ses particularités à l’éveil constant de la culture et à l’entretien de l’esprit culturel.
On voudrait me faire croire que je suis seulement un objet de consommation mais je le revendique, je suis d’abord un objet de culture. Que l’on m’utilise en objet de deuxième vie, en rénové ou seulement en réutilisation de matières premières, je participe à la vie culturelle actuelle qui fait émerger le futur durable de notre planète.
Sans moi, vous irez toujours puiser les matières premières dans la nature et vous le savez très bien elles ne sont pas inépuisables. De plus, puisez des matières premières dans la nature nécessite énormément d’eau et d’énergie qui elles-aussi deviennent rares et coûteuses. Là aussi, je suis très utile, car je deviens ressource facile d’accès et peu consommatrice d’eau et d’énergie.
Voilà, maintenant vous comprenez pour quoi je suis vexée que quelques-uns m’appellent déchet alors qu’on aurait dû toujours m’appeler ressource.
Maintenant, je vais vous laisser, elles veulent que je sois prête moi, la ressource, pour qu’elles puissent créer l’expo « SVP appelez-moi ressource ». Alors venez vite me voir à la ressourcerie–boutique solidaire à Bain de Bretagne pendant la semaine du développement durable. Mon nouveau style plein de fraicheur et mes nouvelles formes j’en suis sûr, vous taperont dans l’œil !
D’avance je vous dis merci ! En toute amitié, Ressource
Contacter la ressourcerie –boutique solidaire
02 99 43 96 92 mode.recup@laposte.net
ou
Contact Brigitte Lefeuvre 02 99 43 80 22
Ou Emile Beucher 06 24 92 79 84
Nos partenaires
http://www.smictom-paysdevilaine.fr/